Amandine Bourgeois

Depuis sa victoire à la Nouvelle Star 2008face à Benjamin Siksou, Amandine Bourgeois a fait du chemin !

Oui, la miss est retournée à Toulouse et nous a concocté un album "fait maison", bon comme de la vraie confiture !

Au programme : de la douceur, de jolis textes et de très belles collaborations, notamment avec Ariane Moffatt pour son single L'Homme de la situation, Jeanne Cherhal, Joseph d'Anvers...

Tout de suite, ses confessions sur :

Bref, tout un programme !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

> As-tu pété les plombs après l'aventure Nouvelle Star ?
Non, ça va, j'ai bien géré mon truc ! Je savais dans quoi je
m'embarquais. C'est vrai que je n'avais pas 18 ans non plus, donc je
pense que ça aide à appréhender les choses avec plus de maturité. En
même temps, il y a aussi des filles de 18 ans qui sont très mûres, donc
ça ne veut rien dire en fait...

En fait, j'avais vraiment envie de me faire connaître, d'être
médiatisée dans le but de faire découvrir mon univers et mes compos,
car je composais déjà. Je n'ai pas attendu de faire la Nouvelle Star pour créer, même si avant c'était dans ma chambre et là, c'est sur mon premier album.

C'est vrai que j'ai vécu trois mois intenses : il y a de la pression,
des émotions fortes, donc il faut arriver à digérer tout ça. Moi, ce
que j'ai fait, c'est que je suis rentrée à Toulouse, près des miens. Et
j'ai retrouvé mon quotidien. C'est bien, ça te stabilise. Tu reviens
dans ta réalité...

> Est-ce que cette expérience t'a fait changer ?
Mes proches m'ont trouvée différente, mais dans le sens où ça m'a
donnée plus de confiance en moi. Et j'en manquais terriblement ! Ils
m'ont sentie grandie, plus confiante.

> Une fois à Toulouse, qu'est-ce qui t'a le plus manquée ?
De retour à Toulouse, j'avais peur du vide. Mais ça, c'est à cause
du rythme qu'on avait : tous les mercredis, il y avait l'émission, on
était sur scène, devant un public. Et c'est ce qui m'a manqué à
Toulouse : le fait de ne plus être sur scène, de ne plus partager mes
émotions avec le public...


> Il paraît que ta maison de disques a voulu t'imposer un album de reprises...
Il faut les comprendre ! Ils m'ont vu dans un télé-crochet, on
interprétait des tubes internationaux, et donc, ils m'ont demandée de
réfléchir à un album de reprises. C'était aussi pour aller plus vite !
C'est vrai que je me suis beaucoup impliquée dans mon album 20m2
: j'ai composé des mélodies, des textes et ça prend du temps ! La
création est un processus long. Tu rédiges, tu corriges, tu jettes...

> Quelle a été ta réaction suite à cette proposition ?
J'étais frustrée ! Comme je chantais dans les bars des reprises, et qu'à la Nouvelle Star,
je faisais aussi des reprises, je me suis dit que je n'avais pas fait
tout ce chemin pour faire un album de reprises ! J'avais envie de faire
découvrir qui j'étais.

A la Nouvelle Star, on a vu une de mes facettes : mon côté
"performeuse", dans lequel je m'éclate ! Mais là, dans ce premier
album, je montre qui je suis vraiment...

> Comment ça s'est terminé ?
La réponse a finalement été artistique ! Car quand ils m'ont proposée
ça, je suis retournée à Toulouse, j'ai travaillé plus dur, j'ai fait
des rencontres artistiques. Du coup, je suis revenue avec un projet
plus complet.

Ariane Moffatt m'a composée L'homme de la situation, Jeanne Cherhal m'a composée Etranger, Rose m'a offert le morceau Du temps, Ludéal Sans lui, et Joseph D'Anvers Tant de moi. Ce sont de superbes collaborations. J'ai été très touchée que les gens soient venus vers moi ! Donc, c'est vrai que la Nouvelle Star ouvre des portes beaucoup plus rapidement !

> Pourquoi le titre 20 m2 ?
C'est mon petit cocon toulousain, mon petit appart', qui faisait 20
mètres carrés. Aujourd'hui, je n'y vis plus, je vis à Paris. Mais ça
veut aussi dire que dans un endroit restreint et confiné, on est libre
de rêver !

> Et la pièce qu'on voit sur l'album, c'est chez toi ?
Non, je n'ai pas mis l'édredon de ma grand-mère sur mon lit, ce n'est
pas mon lit ! Le cerf s'appelle Roland et il est en plastique !

> Raconte-nous des anecdotes sur l'enregistrement de cet album !
Je chantais avec des magnifiques chaussons rose bonbon ! C'était
une manière pour moi de me sentir à l'aise, comme à la maison, pour
appréhender le chant relax.

Pour se détendre, parfois avant d'aller enregistrer, on allait faire
une petite partie de pétanques avec Edith Fambuena, la réalisatrice de
l'album. Elle vient d'Aix-en-Provence, moi de Toulouse, c'était hyper
sympa !

> A quoi ressemble ton Homme de la situation ?
Ce serait quelqu'un de plutôt rassurant, qui pourrait faire toutes les
tâches ménagères de la maison, repassage, vaiselle, aspirateur, qu'il
me masse les pieds le soir en rentrant... Un mec bien, quoi !
En même temps, ça m'ennnuierait que le mec idéal soit "idéal"
justement, c'est bien un mec qui n'est pas parfait ! C'est bien de
s'engueuler !

> Tu peux nous en faire le portrait robot ?
- S'il devait avoir le visage d'une star ?
Johnny Depp !

- Au niveau du style vestimentaire ?
Pour moi, ils sont tous en costume ! Johnny Depp, j'aime bien son style !

- Et de la personnalité ?
J'aime les mecs qui me font rire ! J'aime bien l'humour de Jamel
Debbouze, Titof, Gad Elmaleh, il est classe d'ailleurs ! Il est pas
mal, mais il ne me fait pas rire tout le temps !