[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Règle numéro 1: Etre canonLe physique importe peu. Du moment qu’il est à peu près parfait. Les producteurs des
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont sympas, ils sont tolérants, vous pouvez être
brune, blonde ou rousse. Ils font avec. Depuis quelques années, vous avez même vos chances si vous êtes noire ou asiatique. «Les producteurs des
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] essaient d’équilibrer les blondes ou les brunes», explique Philippe
Durant, journaliste cinéma, auteur il y a quelques années de
Les James Bond Girls.
«Ils sont arrivés plus tardivement à la James Bond Girl noire, et une
fois qu’elles sont arrivées, une partie du public était scandalisé parce
qu’elles l’étaient, l’autre parce qu’elles mourraient plus vite que les
blanches. Mais désormais c’est la norme de ne plus avoir simplement des
blondes plantureuses».
Pour ce qui est de la taille, du poids même (Monica Bellucci avait
failli être prise à la place de Teri Hatcher) c’est très variable.
Seulement, si vous espérez être une James Bond Girl qui couche avec
James, il ne faut pas être trop jeune. James est gentleman. «Dans
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] une
toute jeune patineuse faisait des avances agressives à Roger Moore, qui
jouait Bond, et il l’envoyait valser, parce qu’il sentait bien que son
jeune âge allait lui nuire», rappelle Philippe Durant.
Règle numéro 2 : Avoir un cerveauC’est une surprise hein? Parce qu’évidemment, ça n’a pas toujours été le
cas. «Ursula Andress dans les années 60, c’était la James Bond Girl
première période. Une femme sculpturale, qui n’a rien à faire, à part
être là. Après elle, il y a eu des belles plantes pas très futées, voire
idiotes». La pire étant dans
L’homme au pistolet d’or:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] jouant
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. «On se demandait pourquoi James Bond, un peu macho, ne lui mettait pas des claques», précise le spécialiste.
Puis le mouvement féministe est passé par là, on a greffé un cerveau
aux jolies plantes, et elles sont devenues intelligentes. Avec parfois
parmi elles des ingénieures ou femmes d'affaires, comme celles jouées
par Denise Richards et Sophie Marceau. «Les James Bond Girls ne sont
plus seulement des faire-valoir comme au début, mais des partenaires,
donc il faut qu’elles soient intelligentes pour être au niveau du
héros».
Règle numéro 3 : venir d’un pays «utile»«Du point de vue de la production, il faut un équilibre de notoriété»,
explique Philippe Durant. «Si le James Bond est connu, comme Daniel
Craig aujourd’hui, pas besoin de prendre une star pour jouer sa
partenaire. A l’inverse, quand on lance un nouveau James Bond, il faut
que sa partenaire élève le niveau de célébrité».
Un équilibre vis-à-vis du public que l’on retrouve aussi dans le
choix de nationalité de la James Bond Girl. «Le héros, il n’y en a
qu’un, il faut qu’il soit charismatique à peu près pour le monde entier,
et que dans l’idéal il soit britannique». Mais la production dispose de
plus de latitude pour ces dames, selon le journaliste. «Pour Demain ne
Meurt Jamais, pour accompagner Pierce Brosnan, Monica Bellucci avait été
envisagée. Mais elle était inconnue du public américain, on a donc
ciblé le public populaire en prenant Teri Hatcher, qui n’avait pas
encore fait
Desperate Housewives mais était déjà connue du public
américain pour des séries». Quand Sophie Marceau a été choisie à
l’inverse, c’est parce que l’actrice est une icône au Japon depuis
La Boom et qu’il était important de conquérir ce marché. «Le choix de Bérénice
Marlohe aujourd’hui, c’est pour séduire le public français. Le dernier
James Bond a bien fonctionné notamment parce qu’il y avait Amalric
dedans. Nous sommes l’un des marchés les plus importants d’Europe, pour
le cinéma. Il faut absolument nous préserver. En choisissant une
française, les producteurs savent qu’ils vont attirer notre curiosité et
l’attention des médias» analyse Philippe Brochant.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Règle subsidiaire : Ne pas vouloir faire une grande carrière«Il y a un ostracisme de la James Bond girl. C’est quasi
incompréhensible, mais presque toutes ratent leur carrière par la suite,
à moins d’avoir été vraiment très connue avant. Certaines sont de très
bonnes actrices – comme Eva Green. Mais il y a peut-être un amalgame,
pas de la part des spectateurs mais de la part d’Hollywood», selon
Philippe Durant. Jouer une James Bond Girl, «c’est une ouverture
médiatique mondiale mais c’est un grand risque». Bonne chance à
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Charlotte Pudlowski
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