Après sa chute sur un yacht la semaine dernière, le chanteur reste
hospitalisé jusqu'à vendredi pour une série de tests de santé. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Johnny
«piaffe», «râle» mais il a fini par se résoudre au repos forcé qui,
selon son producteur et ami Jean-Claude Camus, lui est recommandé par
son entourage. Invité lundi à se reposer «trois ou quatre jours de
plus» à l'Hôpital américain, le rocker ne devrait s'envoler que
dimanche vers l'île de Saint-Barth où il prévoit de passer des vacances
en famille. Peu enthousiaste à l'idée de retarder son départ, il aurait
cédé aux assureurs de sa tournée d'adieu qui, selon plusieurs sources,
menaçaient de ne pas couvrir les 51 dates à venir du Tour 66. Imprévue,
cette cure de repos fait suite à plusieurs mois de discussions feutrées
entre l'artiste et le courtier parisien qui représente les sept grandes
compagnies - dont la Lloyd's de Londres, le français Axa et le belge
Vander Haegen - engagées dans la première partie de sa tournée. Dès
avant son lancement, une clause du contrat d'assurance prévoyait
expressément que Johnny Hallyday - désigné sobrement dans ce document
comme «l'artiste principal» - subisse plusieurs examens médicaux dont
un bilan sanguin et un test d'effort… Le nom du médecin mandaté par les
assureurs, un angiologue parisien spécialisé dans le suivi des stars,
était précisé dans le contrat. Noir sur blanc, il était aussi stipulé
que la couverture médicale n'entrerait en vigueur qu'après réception
par les assureurs des certificats médicaux. Enfin, un alinéa
interdisait à Johnny Hallyday de pratiquer «sport aérien, saut à
l'élastique, saut à parachute, ski acrobatique et tremplin» - tout
comme il avait été découragé, courant 2003, de participer au
Paris-Dakar peu avant un concert au Parc des Princes.
Inquiétude depuis la mort de Michael Jackson Compte
tenu de l'ampleur de la tournée, le pool d'assureurs n'a à l'origine
accepté de s'engager que jusqu'au mois de juillet. «On peut d'ailleurs
comprendre cette prudence dans la mesure où les capitaux engagés pour
cette première série de dates atteignaient 20 millions d'euros,
explique Jean-Claude Camus. Le problème, c'est qu'ils ont commencé à se
faire du souci après la
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Du coup, nous avons reçu une visite de leur médecin attitré qui, le
4 juillet au soir, a souhaité que Johnny se soumette à un nouveau bilan
de santé. Dans un premier temps, celui-ci a refusé plutôt vertement.
Puis, après sa chute sur un yacht la semaine dernière, il a compris
qu'il était dos au mur et qu'il lui fallait céder.» Comprenant
de nombreux examens, le check-up pratiqué à l'Hôpital américain aurait
livré des résultats «rassurants» qui, selon l'entourage du chanteur,
auraient déjà été communiqués aux compagnies d'assurances. «La suite de
la tournée, qui doit être couverte à hauteur d'environ 10 millions
d'euros, n'est donc pas menacée», assure encore Jean-Claude Camus. À ce
jour, Johnny Hallyday serait couvert pour la totalité des risques -
sauf refus de se produire, prise de drogue et consommation d'alcool. À
en croire son entourage, l'annulation d'une seule date du Tour 66
coûterait environ 2 millions d'euros.