[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un film que vous pourriez aller voir ou pas ? Le vampire est à la mode à Hollywood, cette saison, et cette fois c’est Sony qui a les crocs. Prêts pour une nouvelle adaptation de Dracula sur grand écran ? D’après Deadline, le studio Sony a en effet commandé une nouvelle version grand écran (pour l’instant au stade du scénario) du fameux roman
Dracula de Bram Stoker, qui raconte l’arrivée dans l’Angleterre victorienne d’un vampire extrêmement puissant, son amour avec une jeune fille, et le combat d’une poignée d’hommes pour le détruire (le vampire, pas l’amour). Un air de déjà vu ? Normal, puisque le personnage a été porté à l’écran un nombre incalculable de fois, du nanar au chef-d’œuvre, de l’expressionniste
Nosferatu de
Murnau à la parodie signée
Mel Brooks, en passant par les versions incarnées par
Bela Lugosi,
Christopher Lee,
Gary Oldman.
Aucune autre information ni date de sortie pour ce nouveau Dracula-là :
Jason Keller, le scénariste au travail, a déjà signé le script de
Machine Gun Preachr avec
Gerard Butler (un acteur qui a déjà joué Dracula dans la très bis production Weinstein
Dracula 2001 de
Patrick Lussier, aux côtés de
Christopher Plummer), ainsi que celui de
The Tomb (le film d’évasion de prison avec
Stallone et
Schwarzenegger). Mais surtout de
Blanche-neige, la relecture pop qui s'annonce toc du fameux conte de fées signée
Tarsem Singh avec
Julia Roberts.
Hollywood souffrirait-elle d’une épidémie de vampirisme ?
On peut le croire, car les indices se multiplient : outre ce
Dracula encore assez brumeux, on recense
Harker avec
Russell Crowe (le film sera centré sur un chasseur de vampire), une suite à
Je suis une légende avec
Will Smith, le retour du projet
Dracula Year Zero… Le seul film d’importance tourné est une production
Tim Burton,
Abraham Lincoln : Vampire Hunter, réalisée par
Timur "Wanted" Bekmanbetov et qui sortira en juillet prochain. Il faut croire que la fin (provisoire ?) de la saga
Twilight sur grand écran en novembre prochain n’ait aiguisé les appétits des studios, qui voient dans les thèmes du vampirisme (sexe, sang, pouvoir et violence) l’occasion de saigner le public à blanc.